Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II
(Maroc)

 

Présentation

Créé en 1966 pour former des ingénieurs agronomes, l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II a très vite évolué en centre polytechnique assurant une triple mission de formation, de recherche et de contribution au développement.

Activités

Dans le domaine de la formation, le système mis en place intègre une année préparatoire aux études supérieures en agriculture et cinq filières dont l’agronomie, qui permet la formation en six années d’études après le baccalauréat scientifique d’Ingénieurs Agronomes Spécialisés. L’IAV Hassan II assure aussi la formation de Docteurs ès-Sciences Agronomiques et de Techniciens Spécialisés.
Concernant la recherche, elle est organisée en trois niveaux : la recherche diplomante de troisième cycle qui se fait à travers la réalisation d’environ 250 mémoires et thèses de fin d’études par an ; la recherche diplomante de niveau doctoral et la recherche contractuelle. Ces activités de recherche couvrent l’espace scientifique du vivant et de la terre, l’ingénierie agricole, agroalimentaire et topographique et du management.
Pour remplir ses missions, l’IAV Hassan II abrite 35 départements scientifiques répartis sur deux campus, l’un à Rabat et l’autre à Agadir. Il dispose de centres d’informatique, d’un centre de documentation agricole et d’un centre d’édition et de publication, la diffusion de l’information scientifique et technique étant une préoccupation constante de cet établissement.
Dans le domaine des sciences économiques et sociales, l’IAV Hassan II dispose d’un département dénommé Département des Sciences Humaines (DSH) qui assure entre autres la formation d’une quinzaine d’ingénieurs agronomes spécialisés en agro-économie par an. Cette formation, qui fonctionne sur le système des crédits, s’étale sur les deux années du troisième cycle : la première est consacrée aux 2/3 à des enseignements en tronc commun et au 1/3 à des enseignements dans deux nouvelles options (Economie et Gestion des Entreprises Agricoles et Agroalimentaires ; Ingénierie du Développement Agricole et Rural) ; la seconde est entièrement dédiée à la réalisation d’un mémoire de fin d’études.

Equipe enseignante et équipement

Pour remplir ses missions, ce département dispose d’un corps d’une vingtaine d’enseignants-chercheurs spécialisés dans différentes disciplines (géographie, sociologie, économie, économétrie, agro-économie, analyse des projets de développement agricole et rural, etc.), dont 6 intervenant directement dans la formation en développement rural. Il fait aussi appel à des enseignants-chercheurs associés et à des vacataires spécialisés dans certaines disciplines (audit institutionnel, droit et institutions rurales, gestion de la qualité, etc.). Tous les enseignants maîtrisent parfaitement le français et pour certains l’anglais ; la moitié d’entre eux utilisent couramment l’informatique et un enseignement suit actuellement une formation à distance sur l’utilisation des NTIC dans l’enseignement et la formation.

En terme d’équipements, le département dispose d’un atelier informatique accessible aux étudiants avec 10 PC et 1 imprimante. Cet atelier sert également pour l’ensemble des cours du département, les ordinateurs sont donc rarement disponibles pour les étudiants de la formation en développement rural.

Intérêt du projet FORMDER pour l'établissement

Pour le DSH de l’IAV Hassan II, sa participation au projet FORMDER constitue une opportunité qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de la réforme pédagogique qu’il vient d’engager. Ce programme lui permettra en particulier, de faire bénéficier ses enseignants-chercheurs et ses étudiants de l'expérience et de l'expertise des universités partenaires au profit de la réforme ainsi engagée, notamment en ce qui concerne l’option Ingénierie du Développement Agricole et Rural.
Le projet FORMDER s’inscrit par ailleurs parfaitement dans la réforme de l’enseignement marocain (Loi 01-00 du 19 mai 2000 entrant en vigueur en 2003) qui vise notamment à repenser l'organisation pédagogique sur la base des orientations suivantes :
• une meilleure intégration inter institutionnelle, notamment par la mise en place de troncs communs et de passerelles ;
• l’identification de filières en adéquation avec les besoins du développement du pays ;
• l’organisation de la formation sous forme de modules capitalisables par l’apprenant ;
• l’instauration de cursus basés sur l’orientation, l’évaluation et la réorientation ;
• l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.


Dans cette logique, le projet FORMER pourrait en quelque sorte constituer un projet pilote pour l’IAV, qui intègrerait les nouvelles orientations définies par l’Etat marocain.